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Mercredi 17 juillet
Plage. Il m'ignore complètement. Je me fais chier, ils jouent tous aux raquettes et ballon sur le sable... Je lui demande le code de son portable pour jouer dessus.. Il hésite et me dit non.
 
Verre à la Turballe. Pour y aller, on prend le camion de Rico. Pas beaucoup de places, on doit se caser à 4 sur une petite banquette à l'arrière. Il ne me propose même pas de venir sur ses genoux. Je dois le forcer pour qu'il me tienne dans ses bras. Arrivés sur place, il se met complètement à l'opposé de là où je m'assoies.
 
Lucien. Il m'ignore toujours... Je ne comprends toujours pas ce qu'il se passe.
 
7bar. On commence à picoler. Un seau à champagne rempli de mojito. Ca me tourne vite la gueule, Il n'arrête pas de foutre la tête dedans. Il m'ignore toujours et comme on ne s'entend pas parler dans ce bar, je lui envoie un texto "Coucou je suis là". Il vient me voir et me dit "POURQUOI TU DIS CA ?"... d'un air vraiment pas sympathique. On commence à se prendre la tête, il me gonfle, je me casse chez ses parents, sans les clés, en espérant qu'il me suive. Il ne me suit pas. Il essaye de m'appeler mais je n'ai aucune envie de lui parler après ce qu'il m'a dit. J'arrive en bas de l'immeuble, B. m'appelle (sur la demande d'A. qui l'a vu au bar). B. fait son faux-cul, me dit qu'il m'appelle simplement parce qu'il "pensait à moi". Il ne me dit pas qu'il est au 7 mais j'ai besoin de marcher alors je fais demi-tour. Je finis par le voir, on va s'asseoir et on papote. Il me sort que je n'ai pas changé, que je suis toujours aussi mignonne. J'ai l'impression qu'il ne me retrouve toujours que par intérêt, lorsqu'il sent que ça va mal entre moi et mon copain. A. et moi finissons par rentrer en voiture, en se faisant la gueule. Il me demande si je veux qu'il aille dormir sur le canapé, je lui dis non. A ce moment-là, je ne sais pas encore que pour lui, c'est fini entre nous.
 
Jeudi 18 juillet
On se réveille, je le sens distant. Je me dis que ça va se passer comme d'habitude quand il est bourré, qu'on se prend la tête et qu'on se réveille le lendemain : on oublie tout et on avance. Sauf que pour lui, on s'est séparés hier soir. Au début, je pense que ce n'est qu'une petite crise, une petite envie de sa part de prendre le large. On s'embrasse, on commence à se toucher mais je sens un malaise alors je stoppe le câlin. Et, petit à petit, je finis par me rendre compte qu'il ne veut vraiment plus être avec moi. Que ce n'allait être que du sexe pour lui. On commence à pleurer tous les deux, à se parler pendant des heures. B ajoute son grain de sel par texto, je ne lui réponds pas et ça le vexe. A. est censé rejoindre des amis pour manger mais il est trop tard. Il finit par partir à 15h30 pour boire un café, il revient 1h30 plus tard pour qu'on aille à la plage tous les deux.
Il me dit que mon maillot me va bien. On pleure, on est nostalgiques. Je lui demande un dernier baiser car je ne veux pas finir sur le bisou bidon de ce matin. Je pleure en l'embrassant, je l'aime tellement. On commence à avoir faim, on file dans le centre ville s'acheter un sandwich. On est très complices. On retourne à la plage, pour boire un verre au bar d'à côté. 21h30, on repart tous les deux pour "notre" chez nous, avec le chien.
 
Vendredi 19 juillet
Je me sens seule, j'ai envie de picoler. Je prends la bouteille de rhum d'A. et je tente de me faire un ti punch. Dégueulasse. Je le bois quand même... et d'autres ont suivi. Il est parti en soirée, m'a dit qu'il en avait pour la nuit. Je veille quand même jusque tard pour avoir une chance de le voir. Je m'endors  autour de 5h.. et me réveille à 10h, à son arrivée. J'ai le sommeil trop léger, j'entends sa voiture arriver.
 
Ce qui mène au Samedi 20 juillet...
Il est alcoolisé, j'essaye de le faire bouger pour qu'il aille dans le lit et me laisse le salon. Il ne bouge pas, je le menace de l'embrasser, il sourit. Il me dit qu'il ne veut pas aller dans le lit parce qu'il va être tout seul, je lui propose de l'accompagner. On finit par faire l'amour. Le soir, il ne rentre pas trop tard, on fait à nouveau l'amour. Deux fois. 
 
Dimanche 21 juillet
Je n'ai qu'une hâte : qu'A. rentre. Je sais que ça va être tendu, qu'on va encore pleurer mais j'ai besoin de le voir même si ça me fait du mal. Il sort, encore une fois, je veille, encore une fois, dans l'espoir de le voir... Je m'endors à 3h30.
 
Lundi 22 juillet 
J'ai encore le sommeil trop léger, je me réveille au bruit de sa voiture. Il est 5h30. On parle un peu, ça se passe mal. J'essaye de retourner me coucher mais je sais que je ne trouverai pas le sommeil. Je pleure. Je pleure tellement que je ne veux pas qu'il m'entende alors je m'habille et vais dehors faire un tour. Je rentre autour de 7h et me met à travailler pour avoir la tête ailleurs.
 
Mardi 23 juillet
Il part à nouveau en soirée... Il ne dort pas à l'appart.
 
Mercredi 24 juillet
Il rentre pour prendre le chien et ses affaires. On chahute dans le lit. J'aime tellement la complicité qu'on a... Il me propose une douche et finit par dire que c'est une mauvaise idée. Je le rejoins quand même, en me disant que ça l'aidera peut-être à faire renaître ses sentiments. On se fait des trucs, on en sort. On discute. Il s'en va.
 
Vendredi 26 juillet
Il rentre autour de 16h30, j'angoisse à l'idée de le revoir. 
Il rentre directement après le boulot car il a une envie de picoler. L'orage gronde, la pluie fait rage. On passe une merveilleuse soirée tous les deux sur le balcon à fumer et à siroter des ti punch. Il me parle de sa famille (les pieds qui sentent le camembert), de nous. Il me dit qu'une part de lui voudrait qu'on se remette ensemble mais qu'une autre a trop peur que cela redevienne comme avant et qu'on en arrive à une seconde rupture.
 
Samedi 27 juillet 
Il pleut encore à torrent, on picole encore sur le balcon. On passe encore une excellente soirée tous les deux. Il pense que c'est parce qu'on n'est plus ensemble, je pense que c'est parce que ma vision des choses a changé. Les choses sont devenues plus simples dans ma tête, comme si avoir rompu avec moi avait remis les choses à leur place. Mais ce n'est pas pour autant que je veux que l'on se sépare.
 
Dimanche 28 juillet
A. est encore parti en soirée. Il finit par m'envoyer un message pour me dire qu'il ne rentrait pas à l'appart et qu'il rentrerait directement à chez ses parents pendant ses jours de repos. Je me dis qu'il s'est déjà détaché de moi car il n'a pas particulièrement envie de me dire au revoir.
 
Lundi 29 juillet
Je tourne encore au rhum, je harcèle A. de textos, je pète un câble. Je suis trop accro à lui et j'ai l'impression d'être dans une impasse. Il devait normalement s'éloigner une semaine pour faire le point sans moi mais n'a pas pu trouver d'hébergement. Je songe à partir à sa place, vu que je n'ai pas d'attache particulière à Rennes. Je regarde les covoiturages, et en réserve un pour mercredi matin. J'écris une lettre à A., elle ne me plaît pas, je la jette.
 
Mardi 30 juillet
J'écris une nouvelle lettre, beaucoup plus détachée. L'opposée de la première qui a fini à la poubelle. Celle-ci lui rend sa liberté car "quand on aime vraiment quelqu'un, on doit savoir quand le laisser partir". La première avait plus comme objectif de le retenir.. mais c'est égoïste de ma part. Je pars acheter une rose rouge pour accompagner la lettre. A. me dit qu'il rentre ce soir et non mercredi matin, je dois donc chercher un nouveau covoiturage pour le soir même. Il part à 21h40, je dois partir autour de 20h30 de l'appart pour être sûre d'arriver à l'heure. Je ne sais pas encore si je dois attendre A. pour lui dire que je m'en vais ou si je dois partir et lui laisser le découvrir par lui-même. J'ai quand même envie de voir Paco que je n'ai pas vu depuis une semaine, alors j'attends sur le pelouse dehors. A. ne semble pas touché par mon départ. Il s'en doutait même, vu mes textos. Je culpabilise de partir ce soir et non demain matin. Je lui demande s'il peut m'emmener au covoiturage, pour qu'on passe plus de temps ensemble. Il me répond qu'il est attendu car il a réservé un resto avec ses collègues. Je fonds en larmes, il ne comprend pas. Je lui dis que je pensais qu'il revenait tôt pour moi et que visiblement, je me suis trompée sur nous. Je pars en pleurs de Rennes, je fume cigarettes sur cigarettes avant le départ. A. m'envoie un message : "Emouvante, touchante ta lettre et encore plus celle qui était dans la poubelle, tu m'as fait pleuré et je pleure encore d'ailleurs... mais j'ai besoin de ma solitude, besoin de me retrouver meme si je veux te garder à mes côtés parce que je suis égoiste et que j'ai adoré les soirées qu'on a passées ensemble dernièrement. Et même si une partie de moi a envie qu'on se remette ensemble je sais très bien qu'une autre partie de moi ne veut pas, en tout cas pas tout de suite..et vu que je ne suis pas si égoïste que ça je préfère faire en sorte que tu m'oublies et que tu penses à toi et rien qu'à toi au risque de m'en mordre les doigts. Mais peut-être que c'est comme ça que tu vas avancer et peut-être trouver quelqu'un qui te rendra heureuse comme j'ai tellement eu envie de le faire car je t'ai aimé comme j'ai jamais aimé quelqu'un et que tu rendras heureux également... <3 " et de la rose... "magnifique". 
 
Mercredi 1 août
Il m'appelle, pour me dire simplement que j'ai reçu une lettre. L'appel dure trois minutes et je trouve ça étrange. Je lui demande pourquoi il n'a pas envoyé un texto pour me dire ça, il me répond qu'il voulait avoir de mes nouvelles.. et qu'il avait envie de me parler. Il passe sa semaine à sortir et à boire.
 
Lundi 6 août
Après avoir passé 6 jours chez ma grand-mère, mon père rentre de vacances et vient me chercher pour que je loge chez lui.
 
Mardi 7 août
Le dimanche, A. me dit que la mère d'un de ses meilleurs amis est morte. 
Je lui demande s'il peut me ramener des affaires quand il reviendra, il me répond qu'il est déjà dans la région et ce, depuis la veille. J'angoissais à l'idée que ses jours de repos changent et qu'il ne me prévienne pas, et c'est exactement ce qu'il s'est passé. Je pète un câble, je lui dis de ne plus me parler, de faire sa vie et de m'oublier. Il s'énerve aussi de son côté. Une heure plus tard, il vient me chercher et on part en vadrouille dans le coin. On est plus complices que jamais. On va boire un verre, on discute, on va sur la plage, on se lance un défi. On rigole, on se cherche, il est à 2 doigts de m'embrasser et ne cesse de répéter qu'il a envie de moi. Il finit par me dire qu'on se remettra ensemble un jour. Certainement parce qu'il m'aime toujours et qu'il voit bien que tout n'est pas perdu entre nous. Le problème vient de moi. Je ne suis pas totalement construite, j'ai besoin de me trouver un but dans la vie, une véritable passion. Et il sent qu'il faut que je franchisse cette étape seule, que je m'épanouisse de mon côté pour pouvoir m'épanouir avec quelqu'un. J'espère simplement que je vais réussir à évoluer rapidement pour ne pas le laisser filer...
 
Mercredi 8 août
La situation dégénère avec mon père. Je fais mes bagages et appelle A. pour qu'il me ramène chez ma grand-mère. Tout le monde pleure dans la maison, ma grand-mère m'appelle car mon père l'a contactée, en pleurs. Elle me dit qu'elle ne comprend pas, qu'elle n'a jamais vu mon père pleurer de sa vie et qu'elle n'a jamais dit que mon père me délaissait depuis que j'étais avec A. (elle disait le contraire 4 jours plus tôt). Faux-cul. Je suis encore plus énervée et encore plus perdue. Je n'ai plus envie d'aller chez elle, je ne sais plus où aller. A. arrive et me canalise. Le dialogue finit par s'établir et, au bout d'une heure, je remonte mes bagages dans la chambre. 
Je sors boire une bière avec amie autour de 18h, A. et d'autres amis nous rejoignent. A. m'invite au restaurant. On passe un très bon moment tous les deux, on se lance des regards remplis de sens et on a envie de se prendre la main. Il me ramène chez moi et repart à Rennes. Je ne le verrai plus pendant 2 semaines. On se dit qu'on n'oublie pas de s'envoyer des messages quand on en a envie.
 
Jeudi 9 août
Il m'envoie un message pour me dire qu'il a adoré ces 2 jours passés avec moi et qu'il pense beaucoup à moi. Je ne peux évidemment que me réjouir et avoir un sourire béat sur mon visage. Il regarde à nouveau mes photos de profil fb, et aime la photo de la rose que je lui ai offerte.