Ca fait plusieurs mois que je cumule.
J'entasse mes pensées sans jamais les exprimer et ça me bouffe.
Je pensais vivre une histoire d'amour géniale, sans nuage à l'horizon. Je me suis apparemment trompée.
Parce que de son côté, lui aussi cumule sans jamais rien dire, il attend d'en avoir ras le cul pour exploser.
Ca va faire 2 mois que je me suis pris une cascade d'émotions dans la gueule et que, depuis, mes sentiments jouent au yoyo.
Il y a 2 mois, il m'a quittée car il allait mal et que je ne l'aidais pas à aller mieux. Je contribuais d'ailleurs en partie à ce qui le pesait.
Depuis, on n'arrête pas de parler, ça nous rapproche, mais j'ai l'impression que ça ne s'arrange pas pour autant.
Je suis arrivée au taf il y a plus d'une heure et je passe mon temps à ruminer sans jamais réussir à me concentrer.
Car encore une fois, le week-end n'a pas été tout rose. Ce n'était pas grand chose mais ça a suffit pour que je me dise que ça n'allait jamais s'arranger entre nous. Simplement pour une phrase que j'ai dite, il a pris la mouche et j'avais beau remettre au clair ce que je voulais dire, ça n'allait jamais. On n'en a pas reparlé le lendemain mais moi, ça reste ancré dans ma tête. Ca tourne en boucle. Et ça s'ajoute simplement à la petite liste grandissante des choses que j'ai la sensation de ne jamais pouvoir régler.
Ca qui me hante le plus depuis ce matin, c'est cette meuf. Cette horrible meuf. Je la hais de tout mon être alors que je ne l'ai jamais rencontrée. Et je n'en ai pas la moindre envie. Elle me dégoûte au plus au point, je n'arrive pas à concevoir que ce genre de personne existe. Ce genre d' "humain" sans aucun scrupule qui n'en a rien a branler des sentiments des autres, qui mène sa vie comme elle l'entend sans se soucier des conséquences. Il y a quelques années, elle couchait avec mon mec (enfin, mon ex..). A l'époque, il ne voulait pas trop se prendre la tête donc il la voyait alors qu'il savait pertinemment qu'elle avait un mec, qu'elle allait se marier et qu'ils essayaient de faire un enfant. Il savait aussi que ce n'était pas la première fois qu'elle le trompait donc il s'est dit qu'une personne de plus, ça n'allait pas changer grand chose à la douleur du gars s'il l'apprenait un jour. Donc ils se voyaient régulièrement. Il a fini par couper court au truc quand il s'est rendu compte qu'il voulait construire quelque chose avec moi. Elle l'avait quand même recontacté depuis, il s'était revu "en toute amitié" mais elle a quand même tenté de le faire craquer alors qu'elle savait qu'il était en couple. Ca n'a pas marché.
Mais il y a un mois, elle a eu du pif. Elle lui a réécrit alors que ça faisait plus d'un an qu'ils ne se donnaient plus de nouvelles. Alors même qu'on venait de se séparer. Soi-disant pour lui demander s'il pouvait l'héberger lorsqu'elle viendrait en festival dans notre ville... Le culot de la meuf. A ce moment-là, il était en train de réfléchir a un "plan" pour y voir plus clair dans notre relation. Et une des étapes qu'il commençait à envisager était de coucher avec quelqu'un d'autre pour voir s'il ressentait autant de choses que quand il était avec moi. Il a choisi la facilité : il a choisi CETTE fille. Cette horrible fille qu'il sait que je déteste. Il a eu la bonne idée de l'inviter CHEZ NOUS pendant mon absence, dans l'éventualité de coucher avec elle. Bien entendu, c'est arrivé. Et j'y pense régulièrement. Il n'avait pas prévu de m'en parler tout de suite. Mais les circonstances ont fait que je l'ai appris par moi-même. Le week-end suivant, j'ai oublié mon téléphone chez un couple d'amis. Mon "copain" avait envoyé un message à la fille pour lui demander s'il avait été trouvé. Sur le coup, je n'ai pas trop tilté mais le lendemain matin, je me suis dit qu'il était plus judicieux d'envoyer un message au mec car sa copine est une grosse dormeuse, je n'aurais pas eu la réponse dans l'immédiat. J'ai donc pris son téléphone pour envoyer un message à mon ami. Sauf qu'au moment de rentrer le nom de la personne à qui je voulais écrire, des suggestions sont apparues, et normalement, ce sont les dernières personnes que l'on a contactées. Après avoir longuement hésité à cliquer sur son nom, car j'avais horriblement peur de ce que j'allais peut-être voir, j'ai fini par le faire. Et je me suis tétanisée. Un des derniers messages reçus était "Mes boucles d'oreille...". Putain, elle était ici. Elle est venue dans NOTRE appartement. A contre-coeur, j'ai fait défilé la conversation. Vous me direz "mais qu'est-ce que t'es conne ma pauvre, t'es complètement maso, pourquoi tu t'infliges ça ?!". Je sais bien. Mais je pense que j'avais besoin de savoir, inconsciemment. Alors j'ai lu... : "Nos rencontres me manquent", "A moi aussi", "J'ai envie de ressentir tes doigts magiques"... Et les photos. Les photos d'elle en sous-vêtements. Mais quelle salope, c'est pas possible. Ca faisait 1 semaine qu'ils se parlaient et j'ai rien vu. Mais quelle conne. Je tremblais de tout mon corps, j'ai commencé à avoir du mal à respirer, comme si je venais d'apprendre qu'on m'avait trompée. Une vraie crise de panique. J'ai commencé à respirer très fort et à ne plus savoir quoi faire. J'avais envie de pleurer, crier, me frapper, le frapper, l'insulter, me tuer. Je suis passée par plusieurs de ces étapes et j'ai fini par aller le réveiller car je ne pouvais pas rester toute seule à ruminer cette histoire. J'avais besoin d'explications. Il est tombé des nues, au réveil, mais on a fini par discuter. Dans les larmes, la plupart du temps.
J'ai réfléchi plus tard à quand et comment ça s'était passé. J'ai repensé au contexte dans tous les sens, j'ai relu les messages qu'on s'était échangé ce jour là... Il était en congés et au moment du "drame", il m'avait envoyé un message pour me prévenir qu'il allait se faire une session sex toy et que du coup, il ne serait plus disponible pendant un moment... SUBTIL. Après le taf, je devais aller chercher un ami de la région parisienne à la gare, on devait aller boire un verre et mon "copain" devait nous rejoindre.. Il a eu du retard, bizarrement. Et ils ont couché ensemble dans la chambre où mon ami a dormi quelques heures plus tard... Quelle classe. Remarque, au moins, ce n'était pas dans notre chambre... Le pire c'est qu'elle a eu le culot de lui redire avant de partir qu'elle était toujours intéressée pour dormir ici quand elle viendrait au festival.
Je pensais que j'avais un peu tourné la page de cette histoire. Parce que, aussi bizarre qu'il puisse être, je sais qu'il ne l'a pas fait pour me faire du mal mais parce qu'il avait "besoin" de le faire pour se prouver quelque chose. Il a ses névroses, j'en ai bien conscience depuis le début, mais là j'avoue que j'ai du mal à piger... J'avais réussi à relativiser en me disant qu'après tout, on n'était plus ensemble donc il ne m'a pas trompée, mais je n'arrive pas à retirer ces images de ma tête. Ca faisait un moment que je n'y avais pas pensé et là, ça me revient dans la gueule parce qu'on va au fameux festival où cette p*te a demandé à se faire héberger chez nous. Mon "mec" n'est pas très chaud d'y aller car il a peur de la croiser. J'avoue que moi aussi, je ne sais pas du tout quelle réaction je vais avoir. Je vais trembler de colère en tout cas, ça c'est sûr. Et j'aurais surement envie de lui foutre une droite. Mais ça m'étonnerait que ça soit ce que je vais faire. Je vais surement juste partir dans la direction opposée en espérant qu'elle ne nous voit pas. Elle ne va pas nous courir après de toute façon, que je sache ?! Remarque, elle en capable tellement elle est conne... Du coup, je balise à mort. J'ai vraiment envie d'aller là-bas, je n'ai pas envie de m'en empêcher à cause d'une salope sans gêne pareille... Mais ça va possiblement ruiner ma soirée.
Je flippe putain. Je sais pas vraiment de quoi en vrai.
Qu'il parte avec elle ?
Que je devienne vraiment agressive et que mon amoureux me voit sous mon vrai jour ?
Pensées à compléter... Le sac est encore lourd.
Desire.m0i.un.mouton
La tête dans la laine.
Lundi 25 juillet 2022 à 10:33
Lundi 17 février 2020 à 23:27
Grosse remise en question ces derniers temps.
J'espère que ça aboutira à quelque chose.
Je me suis (enfin) faite larguer. Après tant d'années à se déchirer et s'aimer, il était temps que ça s'arrête.
Au moins pour pouvoir s'interroger sur nos caractères respectifs.
Il est clair qu'il y a un gros travail à faire. Je ne supporte pas qu'on me dise quoi faire et c'est exactement ce qu'il faisait en soirée. Sans doute pour montrer à nos amis qui portait la culotte dans notre couple. Du coup, on s'engueulait presque systématiquement devant eux. Lui parce qu'il m'emmerdait à me contredire sans arrêt, moi parce que je n'avais pas envie de me laisser marcher dessus. Et ça m'agaçait de plus en plus à chaque fois. J'avais fini par me dire qu'en fermant simplement ma gueule quand ça arriverait, ça règlerait le problème. Sauf que ça l'énervait encore plus que je ne réponde pas à ses provocations et que je change de conversation. Du coup, quoi faire ? Se remettre en question. Ca fait quelque temps que je réfléchis pas mal dans mon coin, que je fais de l'introspection pour trouver une solution à tout ça. Sauf que quand on fait un travail de couple tout seul, il y a peu de chances que ça fonctionne. Jamais de la vie il n'allait remettre en cause son caractère ou sa façon de se comporter, c'était forcément moi le problème.
Du coup, il a fini par me larguer parce que "je le soûlais".
Ce qu'il n'a pas l'air de comprendre, c'est qu'il m'a larguée parce qu'ON SE soûlait. J'ai soit disant des avis trop tranchés.
Des avis en fait.
Visiblement, il ne faut pas dire "j'ai trouvé ça nul" mais "ça n'est pas à mon goût". Je n'étais pas au courant que j'étais critique dans un grand journal et qu'il fallait que je ménage mes propos quand j'émettais un avis. Et ce n'est pas même pas par rapport à l'opinion d'un ami ou d'un truc vraiment important. Pour le coup, le soir de la rupture, c'était au sujet d'une pièce de théâtre où je trouvais le temps particulièrement long parce que la moitié de la troupe d'acteurs jouaient comme des pieds.
Bon bref, pas la peine d'épiloguer 107 ans là dessus, ça n'était pas le but de mon article.
Le but, c'était justement de pouvoir coucher sur le "papier" mon ressenti et m'autoriser une nouvelle introspection.
Une "amie" a rompu avec moi ce soir. Ca doit bien faire 4 ans que je ne la vois plus vraiment parce qu'à chaque fois qu'on les invitait, elle et son copain, ils trouvaient toujours une excuse pour ne pas venir. Et qu'à chaque fois qu'on était invité chez eux, j'y allais à reculons parce que j'étais quasiment sûre qu'on allait se faire chier, que l'ambiance allait être plus qu'étrange et que leur baraque me fout les boules. Ce genre de maison énorme où vivent deux gros bordéliques. Le ménage est rarement fait, tu découvres toujours des trucs chelous cachés sous les meubles et l'air imprégné de l'odeur du chien mouillé est difficilement respirable. Enfin bon, cette fameuse "amie", je l'ai toujours trouvée bizarre. J'étais contente quand on était toutes les deux et qu'on discutait, mais dès qu'on était en communauté, je la trouvais presque fausse. Des "blagues" sorties d'on ne sait où et qui n'on aucun sens que seuls d'autres de ses amis chelous comprennent. Ce rire extrêmement aigü qui te file un petit blocage quand tu l'entends, car tu te demandes si un animal vient de rentrer dans la pièce où non.
Encore une fois, là n'est pas le but de l'article, je m'égare...
La dernière fois que je suis allée chez eux, c'était pour le nouvel an. Encore une fois, on a longtemps hésité avant d'accepter d'aller là-bas parce qu'on sentait que ça allait être fade.... Comme le réveillon qu'on a fait là-bas il y a 2 ans. D'un ennui ! Cette année, je voulais vraiment qu'ils se bougent le cul, qu'ils arrêtent d'aller se coucher à 1h du matin comme ils le font à chaque fois et qu'on profite les uns des autres pour fêter cette nouvelle année. Visiblement, j'aurais du m'abstenir de cet enthousiasme car je n'ai pas réussi à le contenir. Quand les gens ont voulu aller se coucher, j'étais tellement déçue que j'ai commencé à avoir un comportement exécrable. A dire que tout le monde était chiant à en mourir de vouloir se coucher si tôt et que c'était triste à leur âge de ne pas tenir plus longtemps. J'ai donc fini ma soirée dehors avec un pote puisqu'on ne pouvait plus faire de bruit à l'intérieur. Clairement, j'ai abusé de l'alcool et ça n'est pas la première fois que ça m'arrive. Quand j'en abuse, j'ai un besoin désespéré d'attention. Et c'est insupportable. Alors oui, la solution, c'est de se calmer sur l'alcool, j'en ai bien conscience. Mais encore faut-il que j'en prenne conscience quand je suis en excédent d'enthousiasme. Je perds visiblement toute raison quand je veux trop "m'amuser". Je veux toujours être la dernière à aller me coucher, je veux toujours être là à toutes les soirées pour être sûre de ne rien louper.
Donc ma première étape a été de ne pas sortir avec mes potes vendredi soir (wow.). J'ai fait une soirée tranquille avec une copine où l'on a un peu bu et quand elle est partie, j'avais extrêmement envie de les rejoindre car ils sortaient d'un concert.
Article non fini...
J'espère que ça aboutira à quelque chose.
Je me suis (enfin) faite larguer. Après tant d'années à se déchirer et s'aimer, il était temps que ça s'arrête.
Au moins pour pouvoir s'interroger sur nos caractères respectifs.
Il est clair qu'il y a un gros travail à faire. Je ne supporte pas qu'on me dise quoi faire et c'est exactement ce qu'il faisait en soirée. Sans doute pour montrer à nos amis qui portait la culotte dans notre couple. Du coup, on s'engueulait presque systématiquement devant eux. Lui parce qu'il m'emmerdait à me contredire sans arrêt, moi parce que je n'avais pas envie de me laisser marcher dessus. Et ça m'agaçait de plus en plus à chaque fois. J'avais fini par me dire qu'en fermant simplement ma gueule quand ça arriverait, ça règlerait le problème. Sauf que ça l'énervait encore plus que je ne réponde pas à ses provocations et que je change de conversation. Du coup, quoi faire ? Se remettre en question. Ca fait quelque temps que je réfléchis pas mal dans mon coin, que je fais de l'introspection pour trouver une solution à tout ça. Sauf que quand on fait un travail de couple tout seul, il y a peu de chances que ça fonctionne. Jamais de la vie il n'allait remettre en cause son caractère ou sa façon de se comporter, c'était forcément moi le problème.
Du coup, il a fini par me larguer parce que "je le soûlais".
Ce qu'il n'a pas l'air de comprendre, c'est qu'il m'a larguée parce qu'ON SE soûlait. J'ai soit disant des avis trop tranchés.
Des avis en fait.
Visiblement, il ne faut pas dire "j'ai trouvé ça nul" mais "ça n'est pas à mon goût". Je n'étais pas au courant que j'étais critique dans un grand journal et qu'il fallait que je ménage mes propos quand j'émettais un avis. Et ce n'est pas même pas par rapport à l'opinion d'un ami ou d'un truc vraiment important. Pour le coup, le soir de la rupture, c'était au sujet d'une pièce de théâtre où je trouvais le temps particulièrement long parce que la moitié de la troupe d'acteurs jouaient comme des pieds.
Bon bref, pas la peine d'épiloguer 107 ans là dessus, ça n'était pas le but de mon article.
Le but, c'était justement de pouvoir coucher sur le "papier" mon ressenti et m'autoriser une nouvelle introspection.
Une "amie" a rompu avec moi ce soir. Ca doit bien faire 4 ans que je ne la vois plus vraiment parce qu'à chaque fois qu'on les invitait, elle et son copain, ils trouvaient toujours une excuse pour ne pas venir. Et qu'à chaque fois qu'on était invité chez eux, j'y allais à reculons parce que j'étais quasiment sûre qu'on allait se faire chier, que l'ambiance allait être plus qu'étrange et que leur baraque me fout les boules. Ce genre de maison énorme où vivent deux gros bordéliques. Le ménage est rarement fait, tu découvres toujours des trucs chelous cachés sous les meubles et l'air imprégné de l'odeur du chien mouillé est difficilement respirable. Enfin bon, cette fameuse "amie", je l'ai toujours trouvée bizarre. J'étais contente quand on était toutes les deux et qu'on discutait, mais dès qu'on était en communauté, je la trouvais presque fausse. Des "blagues" sorties d'on ne sait où et qui n'on aucun sens que seuls d'autres de ses amis chelous comprennent. Ce rire extrêmement aigü qui te file un petit blocage quand tu l'entends, car tu te demandes si un animal vient de rentrer dans la pièce où non.
Encore une fois, là n'est pas le but de l'article, je m'égare...
La dernière fois que je suis allée chez eux, c'était pour le nouvel an. Encore une fois, on a longtemps hésité avant d'accepter d'aller là-bas parce qu'on sentait que ça allait être fade.... Comme le réveillon qu'on a fait là-bas il y a 2 ans. D'un ennui ! Cette année, je voulais vraiment qu'ils se bougent le cul, qu'ils arrêtent d'aller se coucher à 1h du matin comme ils le font à chaque fois et qu'on profite les uns des autres pour fêter cette nouvelle année. Visiblement, j'aurais du m'abstenir de cet enthousiasme car je n'ai pas réussi à le contenir. Quand les gens ont voulu aller se coucher, j'étais tellement déçue que j'ai commencé à avoir un comportement exécrable. A dire que tout le monde était chiant à en mourir de vouloir se coucher si tôt et que c'était triste à leur âge de ne pas tenir plus longtemps. J'ai donc fini ma soirée dehors avec un pote puisqu'on ne pouvait plus faire de bruit à l'intérieur. Clairement, j'ai abusé de l'alcool et ça n'est pas la première fois que ça m'arrive. Quand j'en abuse, j'ai un besoin désespéré d'attention. Et c'est insupportable. Alors oui, la solution, c'est de se calmer sur l'alcool, j'en ai bien conscience. Mais encore faut-il que j'en prenne conscience quand je suis en excédent d'enthousiasme. Je perds visiblement toute raison quand je veux trop "m'amuser". Je veux toujours être la dernière à aller me coucher, je veux toujours être là à toutes les soirées pour être sûre de ne rien louper.
Donc ma première étape a été de ne pas sortir avec mes potes vendredi soir (wow.). J'ai fait une soirée tranquille avec une copine où l'on a un peu bu et quand elle est partie, j'avais extrêmement envie de les rejoindre car ils sortaient d'un concert.
Article non fini...
Dimanche 22 avril 2018 à 23:49
Décidément, ce mois est plein de sagesse.
Après avoir écrit mes derniers articles, j'ai continué à cogiter pas mal, à pleurer, à crier, à ne pas savoir par où aller. La formation que j'ai faite n'a clairement servi à rien : toutes les entreprises m'envoient bouler pour manque d'expérience et ça me gonfle sérieusement... Alors que faire ? Un taf alimentaire qui ne me plaît pas ? A vrai dire, en y réfléchissant bien, même le métier auquel je devais accéder grâce à cette formation ne m'emballait pas plus que ça...
Coincée dans une vie où je tourne en rond, et où je continue à recevoir des leçons de mon père parce qu'à 29 ans, je n'ai quasiment pas cotisé à la retraite, que je n'ai pas acheté de maison ou d'appartement, que je ne suis pas mariée et que je n'ai pas en projet d'avoir des enfants.
Et puis, je me suis posé une question simple : qu'est-ce que j'aime ? Qu'est-ce qui pourrait me motiver à travailler chaque matin ? Mes études initiales : la traduction. Oui, mais les agences m'avaient recalées parce que je n'avais pas fini le Master. Du coup, à 24 ans, j'avais abandonné très vite. Je venais tout juste de quitter le milieu scolaire et avait vraiment très peur de travailler. Me lancer en freelance ? Encore moins ! Je doutais beaucoup trop de moi-même, de mes capacités alors, démarcher les clients pour trouver de travail, c'était hors de question. Je n'aurais jamais été capable de me lancer là-dedans. Donc j'ai choisi la facilité.
Sauf que maintenant, je regrette de ne pas avoir suivi cette voie...Parce que les langues, c'est toute ma vie. Il n'y a pas un jour depuis que j'ai quitté la fac où je n'ai pas pratiqué l'anglais. J'en avais besoin et j'en ai toujours besoin.
Il y a quelques mois, en plein pendant mes recherches de travail dans le transport, j'ai postulé chez Hermès, la boîte sous-traitante de Netflix chargée de la traduction de leurs médias.Et j'attendais tellement leur réponse, j'avais tellement envie d'être prise. Même là, j'ai commencé à me rendre compte que j'avais raté quelque chose en changeant de voix il y a 5 ans. Et que j'avais terriblement envie d'y retourner.
Mais par où commencer ?
Postuler dans des agences auraient mené à la même conclusion qu'avant. Et puis bosser dans un bureau, ça me rebute pas mal... Je me penche alors sur la question de l'auto-entreprise. Je ne suis plus la même qu'il y a 5 ans, cette option est clairement envisageable. Aujourd'hui, j'ai conscience de mes capacités et j'en doute beaucoup moins qu'avant. En parallèle de mes recherches de boulot, j'ai commencé à donner des cours d'anglais et de français à des adolescents en difficulté. Et ça porte ses fruits, je vois bien que je suis compétente et que mes connaissances en langues sont solides. (Mais je ne veux pas devenir prof) Leur niveau s'est clairement amélioré.
Donc la traduction freelance. Visiblement, si je me mets à mon compte, je conserve l'intégralité de mes allocations chômage (même si elles sont foutrement faibles) donc je ne serai pas livrée à moi-même. Je sais que je vais beaucoup en chier les premiers mois -si j'avais su, j'aurais commencé bien avant- mais c'est possible. J'ai lu des témoignages, parlé avec des traducteurs en activité qui m'ont donné des conseils...
Je suis reboostée. Pour la première fois depuis longtemps, je sais ce que je veux faire. Après 5 ans dans le monde du travail à faire de la merde. C'est risqué, certes, mais si je veux vraiment que ça marche, il n'y a pas de raison que ça tombe à l'eau. J'ai les capacités, j'ai la motivation et -bientôt- suffisamment d'informations pour me lancer. Après, bien sûr, c'est un autre monde... Mais l'administratif ne me fait pas peur et, vu mon caractère, c'est une évidence que bosser seule est exactement le mode de travail qu'il me faut.
Dans les prochains mois, même si j'ai fini sous un pont, j'essaierai de trouver une connexion wifi décente pour vous tenir au jus :)
Après avoir écrit mes derniers articles, j'ai continué à cogiter pas mal, à pleurer, à crier, à ne pas savoir par où aller. La formation que j'ai faite n'a clairement servi à rien : toutes les entreprises m'envoient bouler pour manque d'expérience et ça me gonfle sérieusement... Alors que faire ? Un taf alimentaire qui ne me plaît pas ? A vrai dire, en y réfléchissant bien, même le métier auquel je devais accéder grâce à cette formation ne m'emballait pas plus que ça...
Coincée dans une vie où je tourne en rond, et où je continue à recevoir des leçons de mon père parce qu'à 29 ans, je n'ai quasiment pas cotisé à la retraite, que je n'ai pas acheté de maison ou d'appartement, que je ne suis pas mariée et que je n'ai pas en projet d'avoir des enfants.
Et puis, je me suis posé une question simple : qu'est-ce que j'aime ? Qu'est-ce qui pourrait me motiver à travailler chaque matin ? Mes études initiales : la traduction. Oui, mais les agences m'avaient recalées parce que je n'avais pas fini le Master. Du coup, à 24 ans, j'avais abandonné très vite. Je venais tout juste de quitter le milieu scolaire et avait vraiment très peur de travailler. Me lancer en freelance ? Encore moins ! Je doutais beaucoup trop de moi-même, de mes capacités alors, démarcher les clients pour trouver de travail, c'était hors de question. Je n'aurais jamais été capable de me lancer là-dedans. Donc j'ai choisi la facilité.
Sauf que maintenant, je regrette de ne pas avoir suivi cette voie...Parce que les langues, c'est toute ma vie. Il n'y a pas un jour depuis que j'ai quitté la fac où je n'ai pas pratiqué l'anglais. J'en avais besoin et j'en ai toujours besoin.
Il y a quelques mois, en plein pendant mes recherches de travail dans le transport, j'ai postulé chez Hermès, la boîte sous-traitante de Netflix chargée de la traduction de leurs médias.Et j'attendais tellement leur réponse, j'avais tellement envie d'être prise. Même là, j'ai commencé à me rendre compte que j'avais raté quelque chose en changeant de voix il y a 5 ans. Et que j'avais terriblement envie d'y retourner.
Mais par où commencer ?
Postuler dans des agences auraient mené à la même conclusion qu'avant. Et puis bosser dans un bureau, ça me rebute pas mal... Je me penche alors sur la question de l'auto-entreprise. Je ne suis plus la même qu'il y a 5 ans, cette option est clairement envisageable. Aujourd'hui, j'ai conscience de mes capacités et j'en doute beaucoup moins qu'avant. En parallèle de mes recherches de boulot, j'ai commencé à donner des cours d'anglais et de français à des adolescents en difficulté. Et ça porte ses fruits, je vois bien que je suis compétente et que mes connaissances en langues sont solides. (Mais je ne veux pas devenir prof) Leur niveau s'est clairement amélioré.
Donc la traduction freelance. Visiblement, si je me mets à mon compte, je conserve l'intégralité de mes allocations chômage (même si elles sont foutrement faibles) donc je ne serai pas livrée à moi-même. Je sais que je vais beaucoup en chier les premiers mois -si j'avais su, j'aurais commencé bien avant- mais c'est possible. J'ai lu des témoignages, parlé avec des traducteurs en activité qui m'ont donné des conseils...
Je suis reboostée. Pour la première fois depuis longtemps, je sais ce que je veux faire. Après 5 ans dans le monde du travail à faire de la merde. C'est risqué, certes, mais si je veux vraiment que ça marche, il n'y a pas de raison que ça tombe à l'eau. J'ai les capacités, j'ai la motivation et -bientôt- suffisamment d'informations pour me lancer. Après, bien sûr, c'est un autre monde... Mais l'administratif ne me fait pas peur et, vu mon caractère, c'est une évidence que bosser seule est exactement le mode de travail qu'il me faut.
Dans les prochains mois, même si j'ai fini sous un pont, j'essaierai de trouver une connexion wifi décente pour vous tenir au jus :)