Desire.m0i.un.mouton

La tête dans la laine.

Mardi 30 juillet 2013 à 0:54

Je voulais le faire déjà la semaine dernière et j'ai changé d'avis au dernier moment, en donnant l'excuse du sac trop grand, alors que je voulais simplement te voir encore. Et c'est égoïste, tout simplement.

Tu veux être seul. Et surtout sans moi, et je continue de m'accrocher. Je m'accroche alors que tu veux tout le contraire. Je le sens bien, ce ne sera pas temporaire. Malgré les concessions que je suis prête à faire, et tout l'amour que je te porte, ce n'est apparemment pas suffisant. Tu réclames ta liberté, je t'ai visiblement dégouté de l'amour pour le moment.

J'ai beau me convaincre que ce n'est pas définitif, tu me donnes tous les signes pour m'indiquer le contraire (sauf le sexe, mais ça, c'est à part. C'est à moi que tu en veux, pas à mon corps). Je sais qu'on aurait pu être heureux plus longtemps ensemble, si tu avais pu m'en donner l'occasion.. Tellement heureux. Mais tu as choisi. Même si la vie est trop courte et imprévisible pour se laisser tomber aussi bêtement.

Jour après jour, je prends conscience que c'est vraiment fini, et que l'idée qu'on se remettra ensemble n'est qu'une illusion avec laquelle je me berce. Tu ne veux pas me faire mal, tu as trop de tendresse pour moi. Et toi-même tu es perdu, sans l'être vraiment.

Alors je te laisse seul. 
Seul avec tes pensées.

Si tu as, un jour, l'envie de me parler, de me voir, tu sais où me trouver...

J'espère que tu seras heureux.
 
Je ne cesserai jamais de t'aimer, quoiqu'il arrive.

Ton Chou, ton Bidou, ta puce, 
ton Crapouillou, ta perle, ton Sweetheart, ...


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Lundi 30 janvier 2012 à 1:54

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Et je ne cesse de le faire, pourtant.
Ca doit être un besoin.

Plus le temps passe et plus j'ai l'impression de reculer.
A quoi me servent mes études, finalement?
Quatre années de fac pour rien.
Je m'y suis accrochée autant que j'ai pu par peur de me lancer dans la vie active. A vrai dire, cette peur est plus que fondée de nos jours.

On obtient quoi avec une licence? Ou même un master?
Niente.
Alors, à quoi bon ?

A quoi bon m'arrêter un an pour mettre de l'argent de côté sans même avoir la garantie que je vais trouver un job?
Sans même avoir la garantie que je garderais ne serait-ce que 50% de ce que j'aurais gagné après que le gouvernement soit passé par là?
Vouloir faire des études, même en fac, ça a un prix. Les bourses de stage ne font pas tout, et les parents non plus visiblement.

Je ne reconnais vraiment plus mon père.
J'ai enfin osé lui annoncer ma décision d'arrêter au moins un an, par obligation. Manque de moyens.
Je lui mets la tête dans la réalité et il ne réagit pas. Il n'est pas du genre à réagir à grand chose, de toute manière.
'- Un de mes meilleurs amis est mort. Tu pourrais me passer de l'argent pour que je puisse rentrer et aller à son enterrement?
- Ah bon.. Tu veux vraiment rentrer? T'étais si proche de lui?"
L'avarice semble être devenu son pêché..

Et la peur me gagne. M'envahit de plus en plus. 

Lundi 30 janvier 2012 à 1:37

 Après plus d'une année d'absence, je ressens comme un besoin d'écrire.. 

J'ai parcouru les lignes que j'avais rédigées il y a de ça 3 ans et je n'ai pas l'impression d'avoir évoluée. 
Je suis toujours cette adolescente perdue qui vient d'entrer à la fac, qui ne sait pas vraiment où elle va et qui n'attend que de devenir une femme.

On dit que nos parents définissent ce que nous sommes, que notre éducation reste à jamais ancrée dans notre personnalité. Je pense que c'est vrai.
Et dans ce cas, j'aurais préféré avoir une meilleure enfance.. 

Lorsque des personnes de mon entourage me parlent de la façon dont ils ont été élevés, je me sens bien différente d'eux. Je les envie. 
Moi, à qui il paraît normal de ne pas faire la bise au réveil, à qui il paraît normal que les parents ne serrent pas leurs enfants dans leurs bras.  
Je me sens différente.
Je ne parle plus à ma mère depuis 4 ans, je me sens beaucoup plus proche de mon père. Enfin, me sentais. Il s'est trouvé une nouvelle famille, que j'adore, mais je n'ai pas la sensation d'en faire vraiment partie. Peut-être parce qu'on ne m'a jamais vraiment montré ce qu'était une vraie famille, comment sont censées être les relations entre chaque membre. Je ne sais pas. Peut-être aussi parce qu'il ne sait pas montrer ses sentiments. Jamais il ne m'a dit je t'aime, jamais il ne m'a pris dans ses bras, jamais il ne m'a invité à aller boire un verre dans un café. Suis-je vraiment sa fille? A-t-il eu la même éducation que celle qu'il m'a donnée? En fin de compte, maintenant, moi non plus je ne sais pas montrer mes sentiments à qui que ce soit, sauf mon amoureux. Même si j'ai beau dire aux amis que j'ai toujours porté dans mon coeur que je les aime, je ne prends pas le temps de demander de leurs nouvelles régulièrement. Et pourtant, je suis loin d'eux maintenant, dans tous les sens du terme. Je suis à 800 km d'eux, je ne sais plus ce qu'ils pensent de moi, l'un d'entre eux est mort il y a deux mois.

Je ne sais pas quoi faire, avec mon père. Je suis stressée à l'idée de lui demander de sortir tous les deux, simplement parce qu'on ne l'a jamais fait de notre vie. Je ne sais même pas s'il a envie que nos rapports changent, que l'on soit plus proches l'un de l'autre ou si ça lui va comme ça parce que pour lui, c'est sa façon d'aimer les gens. Je ne connais pas mon père, finalement. 

Dire que j'ai passé des années à côté de lui sans le r'garder. 
On a à peine ouvert les yeux, nous deux.
J'aurais pu c'était pas malin, faire avec lui un bout d'chemin.
Ça l'aurait p't'-êt' rendu heureux, mon vieux.
Mais quand on a juste quinze ans, on n'a pas le cœur assez grand
Pour y loger tout's ces chos's-là, tu vois.
Maintenant qu'il est loin d'ici, en pensant à tout ça, j'me dis 
"J'aim'rais bien qu'il soit près de moi", Papa... "

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Mon demi-frère a repris contact avec moi en septembre, après 8 ans de silence radio. Je ne sais pas m'y prendre avec lui non plus. Ni mes tantes, ni mes oncles, ni mes cousins. Ils me connaissent pourtant depuis ma naissance, ils savent que je suis comme ça. Simplement, ils voudraient que je change, que je sois plus ouverte.

Je l'ai été, pourtant. Lorsque je découvrais la vie, à quinze ans. Mes amis, dans leur démence, m'ont poussé à devenir aussi folle qu'eux. Je ne me souciais de rien. J'avais une meilleure amie avec qui je faisais tout et n'importe quoi. Particulièrement tout. Sourire, rire, aimer, partager, critiquer, sortir. On se tenait la main dans la rue, on parlait fort dans les endroits publics. On s'en foutait. 

Aujourd'hui, oserais-je refaire la même chose? Avec elle, sans doute. Le temps d'une journée.
Vous me direz, avec l'âge on s'assagit, c'est normal. 
Normal de devenir plus raisonné, mais plus réservée, non.

Je ne sors plus depuis que j'ai changé de ville, depuis que nous ne sommes plus que deux à 200 km à la ronde. 
Les gens ne m'intéressent pas tant qu'ils ne me parlent pas. Je ne les rejette pas pour autant, au contraire. Si l'on sait me parler, m'amadouer, je peux être très sociable. Seulement, je ne sais pas engager une conversation, peut-être par peur du ridicule mais aussi parce que les sujets bateaux, ça m'emmerde. Parler pour parler, ça m'emmerde. Moi, j'ai besoin d'un vrai partage.

Oui mais alors, pourquoi ne pas simplement appeler mes amis pour partager, justement? Je n'aime pas le téléphone. (Compliquée, hun?)
Et puis, comment serais-je reçue si j'appelais comme ça, après tant de mois sans donner de nouvelles? 
Si l'un de mes amis était à ma place et me passait un coup de fil après une longue période vide, ça ne me poserait pas de problèmes, au contraire. Mais c'est mon caractère. Pour moi, donner des nouvelles n'est pas indispensable. Pour les autres si. Je considère plusieurs de mes relations comme" "figées" : mes sentiments ne changent pas, même à  l'usure des années. J'aime toujours autant certains de mes amis, je les considère toujours comme des personnes m'étant proches mais pensent-ils la même chose? 

J'ai écrit un jour qu'il existe des relations qui restent intactes, toujours fortes, presque indestructibles malgré le temps qui passe. Marc en faisait partie. Marc, c'est ce jeune homme dont j'ai parlé qui est parti trop tôt. Une chute ridicule qui nous a, nous aussi, fait tomber de haut. C'était il y a deux mois, j'ai l'impression que c'était hier. La douleur est si forte, si intense. Parfois, je me demande si j'arriverais à passer une journée sans penser à lui. Car pour le moment, je ne cesse de me poser des questions, de regretter ce que je n'ai pas fait pour lui, qui était si généreux avec les autres. Pourquoi n'ai-je pas simplement  accepter d'arriver en retard au travail cet été pour parler ne serait-ce que quelques minutes avec mon ami? Pourquoi suis-je partie en lui promettant qu'on papoterait autour d'un café un peu plus tard? Et pourquoi suis-je partie pour Montpellier sans même dire au revoir à mes amis? Sans même dire au revoir à l'ami que je n'allais plus jamais revoir? Il a toujours été là pour moi et m'a promis de l'être encore pour l'avenir. Sauf qu'on ne prévoit pas l'avenir. Qui aurait pu se douter que la mort l'emporterait? Emporterait l'un de nous? Et si ça arrivait à un autre de mes amis à qui je n'ose pas parler? 

Lundi 15 février 2010 à 19:56


Non, je n'avais pas la possibilité de construire un "lien" avec lui. De construire une histoire.
Ils étaient beaucoup trop proches pour des ex et finalement, je ne lui ai servi qu'à voir l'Amour un peu différemment.
Avec le recul, je me rend bien compte que je n'aurais pas supporté ses "mauvais côtés" que j'ai découvert un peu par hasard..
Plusieurs bières par jour, des bédos, de droite, raciste..
Non, non, je n'aurais pas supporté.
Un mec avec des tendances "beauf dans le canap'" c'est pas ma tasse de thé. Et encore moins un avec un esprit étriqué par endroit.

Je croyais au destin au sujet de notre rencontre. Je n'avais pas tort, il fallait que l'on se rencontre, mais pas pour les raisons que je croyais.
Il nous fallait nous lier pour qu'il modifie sa vision des choses sur la façon de vivre une histoire. Et que moi aussi.
Que je me rende compte qu'il existait des êtres avec qui je pouvais sortir et me sentir parfaitement bien. Ce n'est pas que je n'y croyais pas mais disons que je n'ai jamais eu de lien extrêmement fort avec de mes copains..Fort, certes, mais qui ne me faisait pas me sentir être la moitié de l'autre.
Pourtant je n'étais pas sa moitié, et je me rendais bien compte avec le temps que je ne le serais jamais avec un pot de colle pareil.
Il fallait que je laisse couler, que je parte. Mais j'ai été incapable de le faire. Alors j'ai attendu. Attendu qu'IL le fasse.

Puis la vie a suivi son cours.
Je disais que le destin m'avait fait rencontré Alex cet été. Et bien, il m'a aussi fait rencontré Alex avant l'été.
Celui que j'observais du coin de l'oeil sans vraiment attendre quelque chose de sa part.
Celui qui charme sans qu'on s'en aperçoive et qui attire malgré nous.

On se croisait régulièrement dans notre bar du coin, à se raconter les dernières nouvelles, un peu en coup de vent.
Il m'attirait toujours depuis tout ce temps mais en réfléchissant aux conversations qu'on avait, je me disais que ça serait encore un échec d'essayer de sortir avec lui. Et puis, j'ai voulu me changer les idées. Tenter quelque chose de nouveau que j'avais toujours voulu faire.
Avoir une histoire d'une nuit.
Il fût la proie.
Et j'ai été capturée.
Nous n'avons pas passé qu'une nuit ensemble mais bien le week-end entier. Je ne le trouvais plus attirant, je le trouvais tout bonnement génial.
Il était tout ce à quoi je ne m'attendais pas : attachant, doux, sachant trouver les mots, dans un GROS délire...
La surprise était de taille : après le week end, je suis tentée de continuer..
Et nous voilà rendus à 2 mois ensemble, amoureux et heureux.
Et quelque chose me dit que l'on ne va pas s'arrêter là..Jamais été aussi complice avec quelqu'un, jamais autant en osmose, ...

Là, je le vois bien, le destin. Il n'est pas aussi évident que ce que je croyais puisqu'il attendait patiemment pour se montrer.
Il a posé sa patte en avril (voire avant) et je ne me suis pas douté un seul instant qu'IL était LA. Un garçon comme les autres, quoi.
Et puis il est sorti avec une fille, à la fin de l'été, ce qui l'a empêché de partir en saison à l'autre bout de la France, comme il fait tous les ans, habituellement. Elle l'a quitté au moment où Alex m'a quittée. Et on s'est retrouvé là, tous les deux, absolument seuls.
Lui ne pouvant pas partir pour une moitié de saison, moi cherchant désespérément à changer mes habitudes..
Et on s'est trouvés, au fil des conversations..
Et mes habitudes ont bien changé depuis.
On se surprend l'un l'autre, on aime le changement et essayer de nouvelles choses.


Nous nous sommes merveilleusement bien trouvés...<3


Jeudi 14 mai 2009 à 19:45


DOn't Dream, it's Over.

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