Desire.m0i.un.mouton

La tête dans la laine.

Lundi 7 avril 2014 à 14:57

J'ai besoin que tu me parles. 
Que tu me dises ce que tu as sur le coeur, ce qui se passe dans ta tête.

Parce que tu ne me dis jamais rien. En tout cas pas à moi. 

Je n'ose même pas lancer des sujets où tu pourrais te laisser aller. Simplement parce que je connais d'avance ta réaction. Sur la défensive.
"Mais pourquoi tu me demandes ça ?!" "Tu veux me prendre la tête ou quoi ?". 

Le week-end dernier a été assez intense. Mais c'était le jour et la nuit  : on est sortis samedi pour m'acheter mes rollers d'anniversaire. Arrivés au magasin, tu as sans doute cru qu'il était intelligent de me montrer immédiatement le modèle que ton ex avait. Le soir même, tu remets une couche en mentionnant la lettre d'elle que tu avais reçu cette semaine.. Sans entrer dans les détails bien sûr.Au final, à part lui, personne n'avait aucune idée de ce qu'il y avait dedans.

Ce week-end n'a pas été triste non plus : on est sortis vendredi. D'abord, au supermarché du coin, pour faire les réserves, où tu as trouvé bon de mentionner ton ex, qui n'était pas fan des hamburgers non plus. Puis chez un pote. Une petite soirée tranquille à quatre, où on a bien rigolé. Sauf que tu as été lourd avec moi toute la soirée. Sans raison. Une légère envie de me contredire sans arrêt. Pour faire court, tu m'as gonflé. Du coup, une fois rentrés chez toi avec un de nos potes, je n'avais plus envie de boire ni même de rester avec vous. J'ai jugé bon de m'isoler et de vous laisser tranquille. Ne pas te dire que tu me tapais sur les nerfs, pour ne pas t'énerver. Une fois installée dans le lit, d'humeur pas très joyeuse, je commence à naviguer un peu sur internet. Et là, la musique démarre dans le salon. La toute première chanson qu'il choisit est "la dolce vita" de Zazie. Bien joué.  Une chanson qui lui fait indubitablement penser à son ex. A la base c'était dans le sens "c'est fini entre nous et c'est très bien comme ça, il faut qu'on s'oublie" mais à force de l'entendre, surtout en priorité, je finis par me dire que c'est pas regret. Je pleure en silence. Tu viens ensuite me voir dans la chambre, après avoir entendu que moi aussi, j'écoutais de la musique (pour couvrir la tienne) et que je ne dors pas.Tu ne comprends pas pourquoi je reste seule, je finis par lui dire que je n'ai pas envie d'être avec eux. Il insiste pour savoir pourquoi. 

"Tu m'énerves donc je reste là. J'ai préféré ne pas le dire pour que tu ne t'énerves pas et que tu m'accuses encore de te chercher des poux". Sauf que justement, ça t'a énervé que je ne te le dises pas. Tu as tout de suite remis le sujet de la confiance sur le tapis, en me disant que je n'étais pas honnête avec toi. Une baffe de plus dans la gueule. Je suis à fleur de peau, il repart de la chambre, je pleure. Encore et encore.


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Le lendemain, ça va mieux. On passe une soirée géniale dans un bar cubain, on discute pas mal, on rigole. Et on rentre. La suite est tout aussi kiffante. Jusqu'à ce que je commence à demander à aller manger. Entre 7h et 11h, j'ai bien du mentionné 5 fois le fait que j'avais vraiment très faim. A 11h on finit enfin par décoller. Rendu au marché, on commande notre bouffe et Monsieur a l'intelligence de dire à son pote que ca pourrait être drôle de me faire croire que j'ai pris du poids. Je me doute de la vanne, et surtout que l'idée ne vient pas du pote, je vois mon copain plié en deux, je reste donc de marbre. Il en conclus que je crois à ce qu'on me dit et que je suis vexée.

Le crêpier nous demande si on mange maintenant ou s'il emballe. Nos réponses divergent. Je voulais qu'on fasse un tour tous les trois, pour une fois qu'on sort. Monsieur a soit disant envie de rentrer. On embarque nos provisions, on se met en route et il décide que finalement, ça pourrait être drôle d'aller voir les témoins de Jéhovah. Ils ont déliré dessus pendant toute la soirée, sans que j'en comprenne l'intérêt une seule seconde. 
Ils vont donc tous les deux les voir, j'attends sagement qu'ils finissent pour qu'on puisse manger ensemble. Sauf qu'au bout d'un quart d'heure, ils sont toujours là, les trollant, et que j'ai toujours autant la dalle. Je commence à manger. J'ai le temps de finir mes deux galettes. 
15 minutes plus tard, j'attends toujours. Je suis invisible Je lui prends ses clés d'appart et je rentre, énervée. 

Je me pose devant le pc, les attendant encore une fois pour pouvoir leur ouvrir, avec une très grande envie d'aller me coucher. Mais je dois attendre. 30 minutes plus tard, ils finissent par débarquer. "Tu aurais du rester, c'était trop drôle". Je ne vois pas en quoi puisqu'ils sont restés sérieux pendant tout leur entretien. Et que, concrètement, leur délire ne me faisait pas rire. Il continue de me charier, pas de la façon la plus délicate qui soit. Je sature, je vais me coucher.

On se réveille a 19h, on passe un moment très tendre. J'aimerais que ça ne s'arrête jamais. On mate des vidéos, on tripe tous les deux, on rigole beaucoup.On se lève, on mate un film, on commence à s'emporter sur le canapé et on finit pas faire l'amour. On s'endort.On se réveille, Je l'embrasse, je veux recommencer. Il ne réagit pas. Voyant qu'il reste de marbre, je finis pas m'arrêter. 1 minute plus tard, il se lève et va s'asseoir dans le salon.Sans un bisou, ni un regard.  Tout ce que j'ai gagné c'est d'être frustrée et pleine de questions : C'est quoi l'histoire ? Je m'y prends mal ? Il ne parle jamais. Ni de ses sentiments, ni de ses envies, ni de ses fantasmes.

Je vois bien le truc venir. Comme avec son ex, il finira par voir un problème entre nous, ne pas m'en parler et attendre de voir si ça s'arrange tout seul. Tout ça pour que, finalement, non, les choses restent pareilles et qu'il me largue parce que la routine nous a gagnés.

Vendredi 14 février 2014 à 21:41

 J’ai tellement de choses à dire. Tellement gros sur le cœur.

 

Je l’aime mais ça ne suffit visiblement pas, il n’est pas assez présent pour moi. Pourtant je ne demande pas grand-chose : juste un peu d’amour et de disponibilité. Mais je passe mon temps à attendre, attendre qu’il me contacte, attendre qu’il me dise qu’il veut me voir, qu’il veut que je vienne, qu’il m’aime et que je lui manque. Mais je n’ai rien de tout ça.

Si on se voit, c’est parce que je me suis imposée, parce que j’avais envie de le voir. Parce que j’ai toujours envie de le voir, parce que je suis dingue de lui. Mais ça n’a pas l’air d’être réciproque.

Ça avait pourtant l’air bien parti. Il me disait sans arrêt qu’il me trouvait « trop belle », qu’il n’avait jamais été amoureux comme ça aussi vite. Qu’il avait l’impression d’être un gosse de 5 ans tellement il ne répondait plus de ses sentiments. Un je t’aime précipité parce qu’il retenait ça depuis des mois.

Not really sure how to feel about it.
It’s not just something you take, it’s given.
The reason I hold on is I need this all gone.

Et maintenant, c’est des je t’aime tous les 36 du mois et pas un compliment, même en l’y incitant, même en faisant tout pour qu’il craque. Des textos de bonne nuit tous les trois jours, toujours identiques, complètement impersonnels et sans demande de nouvelles particulière. A croire que ça ne l’intéresse pas de savoir comment je vais, ce que je fais de mes journées ni de me voir.

Il est indépendant, certes. Moi aussi. Ça n’empêche que quand j’aime quelqu’un, c’est de tout mon être. Et que je ne peux m’empêcher d’avoir envie de voir la personne en question le plus possible. Pas seulement le week-end. Je ne suis pas une machine, je ne me mets pas en veille la semaine pour n’être dispo que deux jours après. J’ai besoin de partager, de complicité, de moments à deux et pas seulement en soirée, en compagnie d’amis, communs ou non.

J’ai l’impression d’être un bouche-trou, tout simplement. Et pourtant, ce mec est tout bonnement génial. J’ai abandonné beaucoup de choses pour lui car je pensais qu’il en valait la peine mais je commence déjà à le regretter. Au bout de trois mois.

Je ne demande pas grand-chose. Vraiment. Mais ça à l’air d’être déjà trop pour lui.

En me lisant, vous avez sans doute envie de m’inciter à le larguer. J’en ai un peu "envie" aussi actuellement. Le problème, c’est que quand on est tous les deux, il est adorable. Souvent maladroit, mais adorable. Je me sens vivre à ses côtés mais dépérir quand on est loin. Il s’exprime très peu, soit disant parce qu’il est comme ça. Sauf que je connais son ex, une de mes anciennes meilleures amies, et que je sais qu’il lui disait je t’aime régulièrement et qu’il n’était pas avare de compliment. Alors d’où vient le souci ? De moi ? Je suis si fade que ça ? Ce n’est pourtant pas ce qu’il me disait au début. Peut-être que de m’avoir hébergée pendant un mois et demi l’a refroidi, il me voit différemment et me trouve beaucoup moins d’intérêt, qui sait ? Pas moi, vu qu’il ne dit jamais ce qu’il a en tête, ce qu’il ressent véritablement. Ce mec est une grosse énigme pour moi.
C’est clair.

Vendredi 10 janvier 2014 à 0:06

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Jeudi 9 janvier 2014 à 23:52

 

Ou "Comme les choses ont changées"..
Ou "Plus belle la vie" (AHAHA.)

 

Ma grand-mère est morte 2 semaines après que je sois partie de chez elle.
La première personne que j'ai appelée était bien entendu A.

Pitié ou amour, il n'a cessé d'être là pour moi. Les jours ont passé et nous étions de plus en plus proches.Deux morts en à peine trois semaines l'ont visiblement fait réagir.

Il finit par me dire que finalement, il était toujours amoureux de moi mais qu'il se voilait la face. Il essayait de me faire lâcher prise, de me donner une bonne raison d'abandonner notre histoire. Mais il se mettait aussi à lui-même. Il était toujours amoureux mais voulait que je découvre la vie de mon côté et lui du sien. Pour mieux se retrouver ensuite.

Il me dit aussi qu'il ne veut avoir aucun regret. Qu'il, ou moi, pourrait mourir demain, et qu'il ne veut pas vivre sa vie qu'à moitié. Il ne veut pas me perdre en se disant qu'il est passé à côté de quelque chose. Il veut m'embrasser. Il veut à nouveau être avec moi. Il est à nouveau avec moi.Et c'est absolument génial. Au début.

Au fil des jours, il est moins passionné, moins enthousiaste à l'idée de me revoir.Il finit par se dire qu'il est allé trop vite, qu'on aurait du chercher à se redécouvrir, que j'aurais du m'installer avant de recommencer tout ça.Un mois plus tard, il me quitte à nouveau. Il me brise le coeur à nouveau. Je ne veux plus le voir, pour ne plus avoir mal. Mais je change d'avis dès le lendemain. 

En parallèle, je finis mon travail saisonnier et cherche à en trouver un nouveau. Mon père, pensant sans doute que le travail tombe du ciel, ne cesse de me demander chaque jour si j'ai trouvé quelque chose. "Mais alors pour tu n'as toujours rien ?!" Si je reste plus de 5 minutes sous la douche, si je me réveille après 9h30 ou si je rentre dans mon lit en chaussettes, c'est une catastrophe, semble-t-il. Je n'ai plus 15 ans, je déborde, j'explose, je m'en vais.

Une amie m'a proposé de m'héberger autant de temps que je le souhaite, en attendant de me remettre d'aplomb. Elle est tombée à point nommé.

Mais pas tant que ça.

3 jours après m'être installée chez elle, je vais à la soirée d'une amie que nous avons en commun. Sur les coups de 2h du matin, cette soirée prend une tournure quelque peu innattendue : Cette amie ayant une table de kiné professionnel, plusieurs d'entre nous décidons de nous faire des massages... Jusqu'à 7h du matin, on nous finissons à trois. Le petit copain de l'amie qui m'héberge, un ami à lui (qui est maintenant aussi mon ami) et moi.

Moi sur le petit copain, en train de le masser... Le petit copain qui se retourne.. Et à l'air bien content de m'avoir à califourchon sur lui. Je descends vite fait de cette foutue table, à la fois gênée et flattée. Il commence à nous parler de sa copine, disant que ça n'allait pas trop avec elle.. Et que ça allait se terminer bientôt. 

 

 

 

 

 

 

 
 
 
Ô joie pour moi de connaitre cette information alors que je vis avec elle !


Bref, au lieu de déblatérer et de rentrer dans absolument tous les détails de ma vie, faisons la courte : Je craque sur lui depuis des mois (mais j'avais un copain), il craquait sur moi depuis des mois (mais il avait une copine), problème supplémentaire à l'équation : SA copine s'avère être une de mes meilleures amies.. Autre problème : je me sens foutrement bien chaque fois que je suis près de lui, que je lui parle, que je rigole, que je bois, que je fume, que je joue à côté de lui. Et on se voit tous les week-ends, à nos soirées.

Essayant de recoller les morceaux de mon côté avec A., je finis par dire à mon amie que son ex (ben oui, entre temps, le verdict est tombé) craque sur moi. A vrai dire, j'essayais plus de me protéger moi en révélant cette information. Une tentative désespérée de m'empêcher de faire quoique ce soit. "Si elle est au courant, elle va forcément se méfier, donc je vais forcément me retenir". Perdu. Je lui dis alors que, moi aussi, j'ai des SENTIMENTS pour lui, toujours dans ce même élan de désespoir. Toujours perdu.

Au final, tout ce que j'ai gagné c'est de me voiler la face quatre plombes pour que dalle.

J'ai mis les choses au clair avec A. J'en avais marre de me faire monter le bourrichon. Je l'aimais toujours, mais le jeu du chat et de la souris, ça va bien un temps. Il a pleuré, comme si notre séparation était de ma faute, et il est reparti à Rennes. Ayant une fervente admiratrice depuis des mois, il a fini par la prendre pour bouche-trou (enfin, plutôt pour boucher son trou, à elle), le temps d'un week-end. Dommage pour lui, elle a pris ça pour un véritable appel et s'est empressée de changer son statut facebook. "Encore de beaux moments passés avec toi chéri", citation parue seulement 10 jours après leur fornication. Et lui, il laisse couler. Il laisse tellement couler qu'ils sont toujours ensemble, alors qu'il y a 3 semaines encore, il me disait n'avoir aucun sentiment pour elle mais qu'elle était "cool". Vive les hommes.


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Bref. Arriva ce qui dû arriver avec mon autre : je n'ai pas résisté à la tentation. Et surtout à ces sentiments qui me bouffaient de l'intérieur. J'ai tout fait pour partir au plus vite de chez elle. Trouver un taf (pas trouvé), trouver un appart (compliqué sans boulot), me tourner une nouvelle fois vers mon père malgré l'échec de cohabitation vécu quelques mois auparavant (Papa a dit NON. Po possib'. Même en cas de force majeure didon.)

Elle a fini par apprendre que je l'avais revu à une soirée (oui, juste vu) et c'en était trop pour elle. Notre amitié étant déjà en train de pourrir depuis le début de toute cette histoire, j'ai donc décidé de prendre mes clics et mes clacs, quitte à vivre dans ma voiture. En plein mois de décembre. Sauf que F. n'avait pas du tout envie de me voir mourir sous un pont et m'a recueilli, comme un bon samaritain.

Rassurez-vous, rassurez-vous, j'ai maintenant un taf et un appart dans une semaine.
Les soucis se dissipent.. entre guillemets.

Samedi 10 août 2013 à 13:58

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Mercredi 17 juillet
Plage. Il m'ignore complètement. Je me fais chier, ils jouent tous aux raquettes et ballon sur le sable... Je lui demande le code de son portable pour jouer dessus.. Il hésite et me dit non.
 
Verre à la Turballe. Pour y aller, on prend le camion de Rico. Pas beaucoup de places, on doit se caser à 4 sur une petite banquette à l'arrière. Il ne me propose même pas de venir sur ses genoux. Je dois le forcer pour qu'il me tienne dans ses bras. Arrivés sur place, il se met complètement à l'opposé de là où je m'assoies.
 
Lucien. Il m'ignore toujours... Je ne comprends toujours pas ce qu'il se passe.
 
7bar. On commence à picoler. Un seau à champagne rempli de mojito. Ca me tourne vite la gueule, Il n'arrête pas de foutre la tête dedans. Il m'ignore toujours et comme on ne s'entend pas parler dans ce bar, je lui envoie un texto "Coucou je suis là". Il vient me voir et me dit "POURQUOI TU DIS CA ?"... d'un air vraiment pas sympathique. On commence à se prendre la tête, il me gonfle, je me casse chez ses parents, sans les clés, en espérant qu'il me suive. Il ne me suit pas. Il essaye de m'appeler mais je n'ai aucune envie de lui parler après ce qu'il m'a dit. J'arrive en bas de l'immeuble, B. m'appelle (sur la demande d'A. qui l'a vu au bar). B. fait son faux-cul, me dit qu'il m'appelle simplement parce qu'il "pensait à moi". Il ne me dit pas qu'il est au 7 mais j'ai besoin de marcher alors je fais demi-tour. Je finis par le voir, on va s'asseoir et on papote. Il me sort que je n'ai pas changé, que je suis toujours aussi mignonne. J'ai l'impression qu'il ne me retrouve toujours que par intérêt, lorsqu'il sent que ça va mal entre moi et mon copain. A. et moi finissons par rentrer en voiture, en se faisant la gueule. Il me demande si je veux qu'il aille dormir sur le canapé, je lui dis non. A ce moment-là, je ne sais pas encore que pour lui, c'est fini entre nous.
 
Jeudi 18 juillet
On se réveille, je le sens distant. Je me dis que ça va se passer comme d'habitude quand il est bourré, qu'on se prend la tête et qu'on se réveille le lendemain : on oublie tout et on avance. Sauf que pour lui, on s'est séparés hier soir. Au début, je pense que ce n'est qu'une petite crise, une petite envie de sa part de prendre le large. On s'embrasse, on commence à se toucher mais je sens un malaise alors je stoppe le câlin. Et, petit à petit, je finis par me rendre compte qu'il ne veut vraiment plus être avec moi. Que ce n'allait être que du sexe pour lui. On commence à pleurer tous les deux, à se parler pendant des heures. B ajoute son grain de sel par texto, je ne lui réponds pas et ça le vexe. A. est censé rejoindre des amis pour manger mais il est trop tard. Il finit par partir à 15h30 pour boire un café, il revient 1h30 plus tard pour qu'on aille à la plage tous les deux.
Il me dit que mon maillot me va bien. On pleure, on est nostalgiques. Je lui demande un dernier baiser car je ne veux pas finir sur le bisou bidon de ce matin. Je pleure en l'embrassant, je l'aime tellement. On commence à avoir faim, on file dans le centre ville s'acheter un sandwich. On est très complices. On retourne à la plage, pour boire un verre au bar d'à côté. 21h30, on repart tous les deux pour "notre" chez nous, avec le chien.
 
Vendredi 19 juillet
Je me sens seule, j'ai envie de picoler. Je prends la bouteille de rhum d'A. et je tente de me faire un ti punch. Dégueulasse. Je le bois quand même... et d'autres ont suivi. Il est parti en soirée, m'a dit qu'il en avait pour la nuit. Je veille quand même jusque tard pour avoir une chance de le voir. Je m'endors  autour de 5h.. et me réveille à 10h, à son arrivée. J'ai le sommeil trop léger, j'entends sa voiture arriver.
 
Ce qui mène au Samedi 20 juillet...
Il est alcoolisé, j'essaye de le faire bouger pour qu'il aille dans le lit et me laisse le salon. Il ne bouge pas, je le menace de l'embrasser, il sourit. Il me dit qu'il ne veut pas aller dans le lit parce qu'il va être tout seul, je lui propose de l'accompagner. On finit par faire l'amour. Le soir, il ne rentre pas trop tard, on fait à nouveau l'amour. Deux fois. 
 
Dimanche 21 juillet
Je n'ai qu'une hâte : qu'A. rentre. Je sais que ça va être tendu, qu'on va encore pleurer mais j'ai besoin de le voir même si ça me fait du mal. Il sort, encore une fois, je veille, encore une fois, dans l'espoir de le voir... Je m'endors à 3h30.
 
Lundi 22 juillet 
J'ai encore le sommeil trop léger, je me réveille au bruit de sa voiture. Il est 5h30. On parle un peu, ça se passe mal. J'essaye de retourner me coucher mais je sais que je ne trouverai pas le sommeil. Je pleure. Je pleure tellement que je ne veux pas qu'il m'entende alors je m'habille et vais dehors faire un tour. Je rentre autour de 7h et me met à travailler pour avoir la tête ailleurs.
 
Mardi 23 juillet
Il part à nouveau en soirée... Il ne dort pas à l'appart.
 
Mercredi 24 juillet
Il rentre pour prendre le chien et ses affaires. On chahute dans le lit. J'aime tellement la complicité qu'on a... Il me propose une douche et finit par dire que c'est une mauvaise idée. Je le rejoins quand même, en me disant que ça l'aidera peut-être à faire renaître ses sentiments. On se fait des trucs, on en sort. On discute. Il s'en va.
 
Vendredi 26 juillet
Il rentre autour de 16h30, j'angoisse à l'idée de le revoir. 
Il rentre directement après le boulot car il a une envie de picoler. L'orage gronde, la pluie fait rage. On passe une merveilleuse soirée tous les deux sur le balcon à fumer et à siroter des ti punch. Il me parle de sa famille (les pieds qui sentent le camembert), de nous. Il me dit qu'une part de lui voudrait qu'on se remette ensemble mais qu'une autre a trop peur que cela redevienne comme avant et qu'on en arrive à une seconde rupture.
 
Samedi 27 juillet 
Il pleut encore à torrent, on picole encore sur le balcon. On passe encore une excellente soirée tous les deux. Il pense que c'est parce qu'on n'est plus ensemble, je pense que c'est parce que ma vision des choses a changé. Les choses sont devenues plus simples dans ma tête, comme si avoir rompu avec moi avait remis les choses à leur place. Mais ce n'est pas pour autant que je veux que l'on se sépare.
 
Dimanche 28 juillet
A. est encore parti en soirée. Il finit par m'envoyer un message pour me dire qu'il ne rentrait pas à l'appart et qu'il rentrerait directement à chez ses parents pendant ses jours de repos. Je me dis qu'il s'est déjà détaché de moi car il n'a pas particulièrement envie de me dire au revoir.
 
Lundi 29 juillet
Je tourne encore au rhum, je harcèle A. de textos, je pète un câble. Je suis trop accro à lui et j'ai l'impression d'être dans une impasse. Il devait normalement s'éloigner une semaine pour faire le point sans moi mais n'a pas pu trouver d'hébergement. Je songe à partir à sa place, vu que je n'ai pas d'attache particulière à Rennes. Je regarde les covoiturages, et en réserve un pour mercredi matin. J'écris une lettre à A., elle ne me plaît pas, je la jette.
 
Mardi 30 juillet
J'écris une nouvelle lettre, beaucoup plus détachée. L'opposée de la première qui a fini à la poubelle. Celle-ci lui rend sa liberté car "quand on aime vraiment quelqu'un, on doit savoir quand le laisser partir". La première avait plus comme objectif de le retenir.. mais c'est égoïste de ma part. Je pars acheter une rose rouge pour accompagner la lettre. A. me dit qu'il rentre ce soir et non mercredi matin, je dois donc chercher un nouveau covoiturage pour le soir même. Il part à 21h40, je dois partir autour de 20h30 de l'appart pour être sûre d'arriver à l'heure. Je ne sais pas encore si je dois attendre A. pour lui dire que je m'en vais ou si je dois partir et lui laisser le découvrir par lui-même. J'ai quand même envie de voir Paco que je n'ai pas vu depuis une semaine, alors j'attends sur le pelouse dehors. A. ne semble pas touché par mon départ. Il s'en doutait même, vu mes textos. Je culpabilise de partir ce soir et non demain matin. Je lui demande s'il peut m'emmener au covoiturage, pour qu'on passe plus de temps ensemble. Il me répond qu'il est attendu car il a réservé un resto avec ses collègues. Je fonds en larmes, il ne comprend pas. Je lui dis que je pensais qu'il revenait tôt pour moi et que visiblement, je me suis trompée sur nous. Je pars en pleurs de Rennes, je fume cigarettes sur cigarettes avant le départ. A. m'envoie un message : "Emouvante, touchante ta lettre et encore plus celle qui était dans la poubelle, tu m'as fait pleuré et je pleure encore d'ailleurs... mais j'ai besoin de ma solitude, besoin de me retrouver meme si je veux te garder à mes côtés parce que je suis égoiste et que j'ai adoré les soirées qu'on a passées ensemble dernièrement. Et même si une partie de moi a envie qu'on se remette ensemble je sais très bien qu'une autre partie de moi ne veut pas, en tout cas pas tout de suite..et vu que je ne suis pas si égoïste que ça je préfère faire en sorte que tu m'oublies et que tu penses à toi et rien qu'à toi au risque de m'en mordre les doigts. Mais peut-être que c'est comme ça que tu vas avancer et peut-être trouver quelqu'un qui te rendra heureuse comme j'ai tellement eu envie de le faire car je t'ai aimé comme j'ai jamais aimé quelqu'un et que tu rendras heureux également... <3 " et de la rose... "magnifique". 
 
Mercredi 1 août
Il m'appelle, pour me dire simplement que j'ai reçu une lettre. L'appel dure trois minutes et je trouve ça étrange. Je lui demande pourquoi il n'a pas envoyé un texto pour me dire ça, il me répond qu'il voulait avoir de mes nouvelles.. et qu'il avait envie de me parler. Il passe sa semaine à sortir et à boire.
 
Lundi 6 août
Après avoir passé 6 jours chez ma grand-mère, mon père rentre de vacances et vient me chercher pour que je loge chez lui.
 
Mardi 7 août
Le dimanche, A. me dit que la mère d'un de ses meilleurs amis est morte. 
Je lui demande s'il peut me ramener des affaires quand il reviendra, il me répond qu'il est déjà dans la région et ce, depuis la veille. J'angoissais à l'idée que ses jours de repos changent et qu'il ne me prévienne pas, et c'est exactement ce qu'il s'est passé. Je pète un câble, je lui dis de ne plus me parler, de faire sa vie et de m'oublier. Il s'énerve aussi de son côté. Une heure plus tard, il vient me chercher et on part en vadrouille dans le coin. On est plus complices que jamais. On va boire un verre, on discute, on va sur la plage, on se lance un défi. On rigole, on se cherche, il est à 2 doigts de m'embrasser et ne cesse de répéter qu'il a envie de moi. Il finit par me dire qu'on se remettra ensemble un jour. Certainement parce qu'il m'aime toujours et qu'il voit bien que tout n'est pas perdu entre nous. Le problème vient de moi. Je ne suis pas totalement construite, j'ai besoin de me trouver un but dans la vie, une véritable passion. Et il sent qu'il faut que je franchisse cette étape seule, que je m'épanouisse de mon côté pour pouvoir m'épanouir avec quelqu'un. J'espère simplement que je vais réussir à évoluer rapidement pour ne pas le laisser filer...
 
Mercredi 8 août
La situation dégénère avec mon père. Je fais mes bagages et appelle A. pour qu'il me ramène chez ma grand-mère. Tout le monde pleure dans la maison, ma grand-mère m'appelle car mon père l'a contactée, en pleurs. Elle me dit qu'elle ne comprend pas, qu'elle n'a jamais vu mon père pleurer de sa vie et qu'elle n'a jamais dit que mon père me délaissait depuis que j'étais avec A. (elle disait le contraire 4 jours plus tôt). Faux-cul. Je suis encore plus énervée et encore plus perdue. Je n'ai plus envie d'aller chez elle, je ne sais plus où aller. A. arrive et me canalise. Le dialogue finit par s'établir et, au bout d'une heure, je remonte mes bagages dans la chambre. 
Je sors boire une bière avec amie autour de 18h, A. et d'autres amis nous rejoignent. A. m'invite au restaurant. On passe un très bon moment tous les deux, on se lance des regards remplis de sens et on a envie de se prendre la main. Il me ramène chez moi et repart à Rennes. Je ne le verrai plus pendant 2 semaines. On se dit qu'on n'oublie pas de s'envoyer des messages quand on en a envie.
 
Jeudi 9 août
Il m'envoie un message pour me dire qu'il a adoré ces 2 jours passés avec moi et qu'il pense beaucoup à moi. Je ne peux évidemment que me réjouir et avoir un sourire béat sur mon visage. Il regarde à nouveau mes photos de profil fb, et aime la photo de la rose que je lui ai offerte.

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